mercredi 2 juillet 2014

Pourquoi les Allemands sont nos meilleurs ennemis...

Des poteaux (trop) carrés du Bayern en 1976 à la (trop) cruelle défaite de Séville lors du Mondial 1982, les Allemands ont (trop) souvent fait pleurer les fans de foot de l'Hexagone. Rappel des faits sans nuance, mais avec mauvaise foi avant France-Allemagne (vendredi 18h00).

Après avoir blessé Battiston, Harald Schumacher stoppe le tir au but de Bossis en demie du Mondial 1982. (L'Equipe)
 
Pas besoin d’avoir vécu dans les années 1970 et d’avoir porté une moustache à la Christian Lopez pour connaître les poteaux carrés de Glasgow. Ces satanés montants qui ont privé le GRAND Saint-Etienne d’une consécration européenne. Pas besoin d’avoir vécu dans les années 1980 et d’avoir porté une coupe mulet à la Chris Waddle pour savoir ce qu’est "l’attentat" de Schumacher sur Battiston. Cette satanée action qui a couché le défenseur tricolore et précédé une élimination tragique des GRANDS Bleus de Michel Platini contre la Nationalmannschaft en demi-finale de la Coupe du monde 1982.
 
Au fond, les matches contre les équipes allemandes sont comme les frites de la cantine : on les attend avec gourmandise et on finit toujours écœuré. Les exemples se succèdent, traversant les époques : il y eut la demi-finale du Mondial 1986, le Bordeaux de Zizou, battu par le Bayern en finale de la Coupe de l’UEFA 1996, la bicyclette refusée de Laslandes en 1997 contre Dortmund, le triplé d’Olic en demi-finale de C1 2010 contre l’OL… Et toujours cette même efficacité cruelle, cet art de laisser place à l’espoir pour mieux le briser.
 
De quoi être inquiet avant le quart de finale France-Allemagne de vendredi (18h00). Car de l’espoir, les supporters des Bleus en ont cette semaine. On se dit que la Nationalmannschaft a changé, qu’elle est devenue plus joueuse, qu’Özil ressemble moins à un méchant de Die Hard que Jens Jeremies… Ce qui n’a pas empêché le meneur de jeu d’anéantir le rêve de l’Algérie, lundi, en huitièmes de finale. Non, mieux vaut ne pas être romantique avant cette opposition. L’Allemagne reste sur un terrain de foot notre meilleure ennemie.
 
Source : L'Equipe

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